Les manifestations au Chili, qui ont débuté en octobre 2019 et se sont poursuivies pendant plusieurs mois, ont marqué une période de protestations massives et de troubles sociaux dans le pays. Ces manifestations ont été motivées par une variété de revendications, mais ont principalement été déclenchées par l'augmentation du prix du ticket de métro à Santiago, la capitale du pays.
La hausse du prix du ticket de métro a été perçue comme une exacerbation des inégalités économiques et sociales au Chili, qui est l'un des pays les plus développés économiquement d'Amérique latine, mais où une grande partie de la population continue de vivre dans la pauvreté. Les manifestants ont critiqué le modèle économique néo-libéral et les inégalités profondes qui persistent dans le pays.
Les protestations ont rapidement gagné en ampleur et en violence, avec des milliers de personnes descendant dans les rues pour exprimer leur mécontentement. Les manifestants ont bloqué les routes, incendié des bâtiments et se sont affrontés violemment avec la police. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et a déployé les forces de l'ordre pour rétablir l'ordre public, mais cela n'a pas réussi à apaiser la situation.
Les revendications des manifestants se sont élargies pour inclure des demandes de réformes sociales et politiques plus globales. Ils ont réclamé une nouvelle Constitution pour remplacer celle héritée de l'ère dictatoriale d'Augusto Pinochet, une meilleure prise en charge des dépenses de santé et d'éducation, une réduction des inégalités économiques et la fin de la répression policière.
Le gouvernement chilien a finalement cédé aux pressions populaires et a accepté de convoquer un référendum pour une nouvelle Constitution en octobre 2020. Ce référendum a été approuvé massivement par la population chilienne, ouvrant ainsi la voie à la rédaction d'une nouvelle Constitution.
Les manifestations ont également entraîné une révision des politiques économiques et sociales du pays. Le gouvernement a annoncé des mesures visant à réduire les inégalités et à améliorer l'accès aux services de base tels que la santé et l'éducation.
Bien que les manifestations aient diminué en intensité depuis leur apogée en 2019, elles continuent de s'exprimer sporadiquement à travers le pays. Les Chiliens continuent de demander des changements profonds pour répondre aux inégalités et aux problèmes structurels qui persistent dans leur société.
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